Oui, je sais, mon cher blog, je te néglige. Mais, pour me
faire pardonner parce que ça fait franchement longtemps que c'est pas arrivé,
voici une petite anecdote dont la véracité est véridique puisqu'elle est
arrivée à ma petite personne. Donc, je peux témoigner que ce que je vais
raconter ici même est l'exacte vérité.
Pour le boulot, je suis allé faire un voyage de presse à...... SAN FRANCISCO !
Yeah baby!! Top la classe !
Oui, mais, tout n'est pas si simple.
L'histoire commence tôt, très très très tôt, mercredi dernier à l'aéroport de
Roissy CDG. Bon, l'histoire aurait pu commencer 5 minutes plus tôt, car il
s'avère que j'ai loupé la station de bus pour le terminal 2 et que je me suis
retrouvé au terminal 3, mais ça, c'était vachement prévisible à 6h du matin
t'es pas au mieux de ton esprit.
Je retrouve donc mes collègues de voyage, trois filles et un mec, nous sommes
donc cinq. Nous avons un premier vol pour Londres, puis un second pour San
Francisco (yeah baby wouhou). Nous passons les différents postes de douanes,
fouilles corporelles, avez vous fait vous mêmes vos bagages, êtes vous un
terroriste amateur, puis, heureux mais fatigués, nous embarquons dans l'avion.
Encombré, le passeport dans une main, mon sac dans l'autre, je glisse le
premier dans le vide poche de mon siège tout en rangeant le second dans le vide
bagage au dessus de mon siège. Une pensée me traverse l'esprit, mais je
n'écoute déjà plus, mon cerveau est off. Je dors.
Une heure plus tard, nous sommes dans l'aéroport de Londres, bagages en main à
la porte d'embarcation pour le vol suivant. Tandis que je rêve secrètement a un
sur classement miracle (la première c'est mon fantasme absolu), mes collègues
sortent leurs passeports. J'entame donc la procédure de fouille de mes poches
pour trouver le mien.
Poche principale 1 : rien
Poche principale 2: rien
Poche secondaire 1 : rien
Poche secondaiiiiiiiire 2 : rien
Poche de secours 1 : rien
Bon.... poche de secours 2 : rien
Poches annexes trop petites pour contenir un passeport 1, 2, 3 : rien, rien et
toujours rien.
"Mais où est ce que j'ai rangé mon.... " Je n'ai pas le temps de
finir ma phrase qu'une image très très précise me reviens : Encombré, le passeport
dans une main, mon sac dans l'autre, je glisse le premier dans le vide poche de
mon siège
"Oh... putain de merde!!"
Devant mon regard inquiet, et surtout l'expression cash de mon ressenti sur le
moment, l'équipe me demande ce qu'il y a.
"J'ai oublié mon passeport dans l'avion!"
PA-NI-QUE
On file au comptoir d'embarquement, on demande à une nana en charge de passer
rapidement un coup de fil pour voir si quelqu'un l'aurait pas trouvé. Elle
commence à téléphoner mais ne sait pas trop qui appeler. La tension monte,
l'embarquement a déjà commencé. Sans passeport, je ne vais nul part. Mon voyage
s'arrête là.
Puis, soudain, je décide que ça ne coûte rien de vérifier dans la poche de mon
sac, là où j'avais originellement décidé que ce serait la place attribuée pour
mon passeport. Place occupée par.... mon passeport. Je le sors triomphalement,
et tout le monde pousse un gros ouf de soulagement. On monte dans l'avion, et
pendant tout le vol (soit 12 heures) j'ai des sueurs froides et je remercie le
mode automatique de mon cerveau qui a rangé bien où il fallait mon passeport,
mais qui n'a pas songé à m'en tenir informé. Je n'ai, en effet, absolument
aucun souvenir de cette action. Merci cerveau.
12 heures et quelques plus tard, nous arrivons à San Francisco. Nous
débarquons, j'ai triple checké huit fois mon passeport avant de descendre de
l'avion, il est là, tout va bien, je le montre à tout le monde, c'est über
cool.
Avant d'aller plus loin dans le récit palpitant de cette aventure
rocambolesque, il me faut te préciser quelque chose.
Les douaniers des USA, ce sont pas des gens que l'on pourrait qualifier de
rigolos. Ils sont la première vitrine de ce pays pourtant sympathique, mais ils
en incarnent toute la paranoïa armée. Dans l'avion, il faut remplir de nombreux
petits papiers qui disent qu'on est gentil, qu'on veut pas de mal au pays,
combien d'argent on a sur nous, si on a eu des activités terroriste récemment
etc... Ces petits papiers, ensuite, on les présentes aux douaniers avec notre passeport,
nos empruntes digitales et une belle photo.
Cela se passe en deux étapes.
Le premier douanier ne pose aucun problème, vous êtes la pour quoi? Business,
ok, quel genre? Consulting, bien parfait.
Oui, il ne faut pas dire au douanier que nous sommes journaliste, car il faut
un visa spécial pour ça. Oui oui, les USA c'est une démocratie et un pays
libre, pourquoi?
Tout le monde passe... sauf mon collègue male. Ce dernier était en effet venu 5
ans plus tôt avec un visa de journaliste, visa qu'il n'avait pas sur lui, mais
la machine, elle, elle savait qu'il était journaliste. Du coup, il a du cracher
le morceau. N'ayant pas son visa, on l'a emmené, sous nos yeux, dans une salle
annexe, une salle sans fenêtre, avec une table en métal et une lampe puissante.
Bon. Bien bien.
On récupère nos bagages en attendant qu'il ressorte. Peut être. On attend. Tout
le monde est déjà parti, il reste plus que nous. Ca fait franchement louche, et
on a un deuxième barrage de douane qui nous attend. Finalement, on décide d'y
aller, peut être qu'il nous attend déjà dehors. J'emboîte le pas, donc, me
dirige vers les douaniers. Un monsieur me demande de le suivre. Sans broncher,
je m'exécute. Au même moment, mais sans que j'en ai encore conscience, les
autres membres de l'équipe sont passé au travers des mailles du filet, les
douaniers estimant qu'elles ne représentaient aucunement une menace pour la
nation.
J'arrive à la table du douanier, et là, re interrogation.
D'où venez vous, avez vous fait vos bagages vous même, pourquoi êtes vous venu
ici, ah, le business, quel genre de business, oh, vous êtes consultant pour
Electronic Arts (gros mytho), et dans quelle branche? Game design? Infographie?
A ce stade, donc, je suis obligé de mentir, et si tu me connais, tu sais comme
je suis un piètre menteur. Evidement, j'ai un atout pour moi, je suis français.
Je fais donc semblant de ne pas savoir correctement parler anglais et je
cherche longuement mes mots, ce qui me permet de trouver une suite cohérente à
mon mensonge. Etre obliger de mentir pour venir travailler et couvrir un jeu
américain dans le but, ensuite, de le faire vendre partout en europe et
particulièrement chez nous où que c'est qu'il est super famous (les sims 3)
franchement, ça me dépasse. Mais bon.
L'interro se poursuit, et le mec n'en lâche pas une.
Lui : Vous êtes venu seul?
Moi : Non, je suis avec une équipe.
Lui: Ah? Et où sont ils?
Moi: Ben, juste....là...
En prononçant ces mots, je me retourne, constant avec horreur que je suis désespérément
.......... tout....... seul.
Moi, bredouillant : Ben, non mais ils étaient là, et ils ont du passer je
pense.
Lui : Votre équipe ne vous attend pas, ce n'est pas très sympathique.
Moi: Ben….
S'en vient ensuite la fouille de mes affaires. Je n'ai strictement rien à
cacher mais je suis méga nerveux. S'il a envie, ce mec, peut me renvoyer chez
moi, me blacklister, et mettre très fortement en péril ma carrière de
journaliste.
Je sert les fesses, croise les doigts, plie les dents, compte mes cheveux. Tout
ce que je peux faire quoi.
Finalement, il me dit de passer. AAAAAAAAH ! LIBERTEEEEEEEEEE !!
Je sors, sans me ruer pour autant dehors, sait on jamais. Je retrouve les
filles, mais pas mon collègue masculin.
Elles ne l'ont pas vu non plus. On attend encore, on demande à d'autres flics,
qui nous informent qu'il arrive.
Ouf.
Tout le monde est là, non sans mal.
Le reste du voyage, très bien ! Les Sims 3? J'ai pas le droit d'en parler avant
le 19 mars!
Que d'aventures!
Et, sinon, j'ai eu le poste que je convoitais, je commence début mars!
Youuuuuuupiiiiiiiii !
Commentaires :
Re:
Oulala le stress, moi j'ai toujours un petit stress quand je prends l'avion, les douanes, les produits interdits, les trucs à pas dire, le comportement à avoir, pfffffff, c'est terrible!! Pour les US, j'étais hyper méga dingue nerveuse et pouf, rien du tout, tout comme sur des roulettes! Meme mieux que la thailande dis donc!!
Bisouille!
Sauf que mon cerveau il l'avait vraiment rangé la -.-'
Alors je retourne en arrière dans l'avion tout seul et la y a un allemand qui veut pas que je passe, mais comme il était très tot j'ai pas tout de suite compris je suis juste passé, et j'ai recup la carte pendant qu'il gueulais derriere moi (à ce moment l'a j'ai compris :p)
bref :p
heuresement qu'ils t'ont pas choppé à la douane ces relous =p