Mon cher journal de voyage.

Voilà, comme je l’avais prédit (plus efficace que Nostradamus, et moins cher que Madame Soleil) je suis arrivé au Canada. Terre accueillante, terre charmante, mais terre-iblement froide.

Comme le prouve cette photo, mon avion était à l’heure. Je te passe les détails de l’aéroport de Paris, et même du vol, qui ne furent pas franchement passionnants. Voyager en avion, c’est pas vraiment voyager, c’est juste attendre. On attend pour enregistrer ses bagages, on attend pour passer les bip bips, et même qu’on est obligés de vider ses poches et enlever ses chaussures, on attend pour que ce soit l’heure de l’embarquement, on attend pour montrer son ticket pour embarquer, on attend (dans mon cas) dans le bus qui conduit à l’avion, on attend pour monter dans l’avion, on attend que l’avion décolle, on attend que l’avion arrive (attention, phase longue), on attend pour débarquer, on attend pour passer la douane (et on flippe pour ne pas se faire choper son saucisson), on attend ses bagages (et on flippe en espérant ne pas les avoir perdus) puis enfin on sort et là on est content, oui, mais fatigué !

Ma première impression du Canada, ce fut une impression de satisfaction. D’abord parce que j’étais enfin arrivé, et qu’enfin je revoyais Delphine. Passé les premiers moments d’euphorie, ma deuxième impression est arrivée comme une claque dans ta face : le froid !

Au début, on se dit, «Ooooh mais ça va, c’est pas si terrible ». Mais, c’est parce qu’on sort du chaud. Hahahahahahaha !! Et très vite, on rigole plus du tout ! Le vent, pas mon ami ! Le froid, ouuuuuuuuuh le vilain froid ! La pluie ?! LA PLUIE ?!! C’est super affreusement mouillée ! Mais c’est pas la même pluie qu’en France. Chez nous, la pluie, ça mouille et puis c’est tout.

Ici la pluie, ça te transforme en glaçon rouge, un peu comme David Copperfield, mais en mieux. Comme le prouve cette photo.

Bon, mais tout ça, c’est le prix à payer pour profiter pleinement d’un pays plein de ressources en nourriture. Sur la photo suivante, tu peux me voir profiter de mon tout premier Donuts en terre Canadienne. Un donuts qui c’est fait attendre. J’en rêvais depuis tellement longtemps que j’étais proche de l’orgasme gustatif. Cela dit, avec le recul, je pense que ce n’était pas le meilleur Donuts du monde, mais il a largement comblé mes attentes. Bientôt je partirais à la chasse aux donuts de première catégorie.

Après la bouffe, rencontre avec la faune locale. Ici, un écureuil démoniaque (l’œil qui brille, c’est vachement démoniaque). Démoniaque ou pas, c’est vachement trop mignon ! La légende disait vrai, il y en a partout ! On les voit qui se baladent sur les câbles électriques, les arbres et tous les « machins » de la ville.

Toute la ville n’est pas blindée d’immeubles surdimensionnés, mais dans le sud de la ville, il y en a pas mal. Ici là, c’est la mairie. Tranquilou la mairie !

Ici, une vue depuis le bord du lac des immeubles du quartier des affaires du sud de la ville. Une jolie diversité d’immeubles qui fait la couleur de la ville.

Ici, là, un petit con qui a les pieds tout mouillés mais qui est vachement content d’être là. Ce que je montre, (ah ouais le petit con, c’est moi), ce sont les « Islands » qui sont des peutiotes îles sur le lac Ontario. Il paraît qu’il y fait hyper froid et que le vent est très fort. J’irais bien voir !! Hihihihi.

Pour finir cette première partie, une petite photo amusante prise sur le vif. Nous avons surpris une partouze de tables de jardin. Et nous avons commenté la chose en disant « Ah ben, ça va déjeuner des jolis petits tabourets ». Comprenne qui pourra.