Je me rends compte, quand je lis les aventures
des blogueurs et blogueuses du monde entier que je ne me livre pas énormément
en ce qui concerne ma vie personnelle.
Pourquoi? On s'en fout, c'est pas la question.
Mais saches, cher lecteur(trice), que ce jour du 3 Novembre 2005 est à marquer
d'une pierre blanche sur le calendrier de la vie. Oui, ce jour mémorable, ce
jour plein de joie et d'allégresse, ce jour qui ouvre les sens, chante l'amour,
et lave le linge plus blanc que blanc, ce jour donc est celui où j'ai repris
les cours de japonais.
Aaaaaah (soupir de joie, à ne pas confondre avec ses homonymes le cri de
douleur, le soupir jouissant, ou le soupir de faïence souvent suivi de l'onomatopée
"plouf") oui, je me languissais de ce moment depuis maintenant
plusieurs mois. Il n'en tenait qu'à moi de reprendre les leçons, mais je
n'avais pas l'argent pour les financer car j'étais cruellement en manque de
travail. Maintenant que tout ceci est arrangé je peux me vautré à nouveau dans
la fange de la culture linguistique internationale. Et je m'y vautre avec
délectation.
Cette image manque d'une certaine classe, certes...
Mais avant toute chose, je me dois de répondre à la question qui brûle
maintenant tes lèvres et saisi ton esprit de cette cruelle, mais nécessaire,
envie de savoir à tout prix la réponse à un pourquoi. Calme ta fougue jeune (ou
moins jeune) lecteur(trice), je m'en vais te le dire.
Il y a bien des années de cela (presque autant que j'ai de doigts à l'ensemble
de mes deux mains, presque mais pas complètement. Disons qu'avec un twix en
moins le compte est bon.) J’étais au lycée, en seconde. Et je faisais face à un
dilemme d'ordre dramaturgique. Je te rapporte ici les faits comme ils sont
resté à jamais gravés dans l'Histoire.
Moi (m'adressant à moi même): Mais enfin fichtre! Vous ne pouvez guère dire que
vous vous satisfaisiez intellectuellement dans ce cours linguistique qui est,
certes moyennement réalisé mais avec tout de même l'envie de bien faire, propre
à chaque enseignant, ennuyant comme la pluie.
Moi (me répondant): Evidemment vous marquez un point, je ne peux le nier, mais
que faire? Cette langue qu'est l'espagnol, n'est-elle pas obligatoire après
tout? Je ne peux me résoudre à briser sciemment les lois qui régissent cet
établissement nom de nom !
Moi (genoux à terre, implorant le ciel): Ôoo Dieu de l'éducation nationale,
accorde moi le répits, bénis moi de ta miséricorde et offre moi la réponse,
car, oui je le confesse, en espagnol je m'ennuis ! N'as tu rien de plus
chouette, poil aux rouflaquettes?
Dieu (oui, lui même): ET BIEN PAUVRE MORTEL, POURQUOI PAS LE JAPONAIS?
Et voilà comment ça c'est passé. Je ne pouvais aller contre la volonté d'un
dieu!
Je te vois venir petit cabri impatient, tu te dis que tout ceci est impossible.
Et je te vois sur ton siège trépignant d'incertitude te remémorer cette rumeur
qui circulait à ce propos. Cette rumeur qui disait que j'aurais commencé les
cours juste parce que "ça avait l'air marrant". Cette calomnie est
infondée,
Je cherchais alors à accomplir cette mission divine, je devais à tout prix
apprendre le Japonais. Je savais que le chemin serait semé de bûches, car je
passe souvent pas la forêt pour rentrer chez moi, mais je n'avais pas peur (du
grand méchant loup, c'est pas nous, c'est pas nous).
Je profitais alors d'un repas familial pour annoncer la nouvelle.
Moi (m'adressant à ma mère): Mère, Dieu m'est apparu aujourd'hui, il m’ordonnâtes
que je fessâtes de ma vie une passion pour le japonais. Mère, vous devez
m'aider à accomplir mon devoir.
Mère: Ok, bonne idée mon kikinou.
Moi (indigné): Mère, je vous pris, ne m'appelez plus par ce sobriquet ridicule,
Dieu nous regarde sûrement !
Mère: Allons, mon fils tu sais bien que c'est impossible. Il mangue à cette
heure-ci ton Dieu !
Dieu: OUI MADAME, C'EST D'AILLEURS TRES BON. ET SI NOUS CHANTIONS TOUS EN COEUR
COMME DANS LES COMEDIES MUSICALES?
Moi et Mère en coeur: OOOOOH OUIIIIIII!!!
Alors nous sortîmes dans la rue et nous nous miment à danser tandis que la
musique sortait de nul part. Peu à peu tous les voisins nous accompagnèrent
dans une chorégraphie magnifiquement improvisée. Des escaliers d'or surgirent
de nul part couvert de femmes habillées de nudité, offrant un panache de
plumes. Je fût alors changé en chanteur avec un costume blanc et je dansais et
chantais et le publique m'acclamait. Aaaaaaaaaaah oui, j'étais le roi !
Bien, à ce stade du récit, je sens que tu es perplexes. Bon. D'accord, peut
être que j'embelli un peu la réalité des faits.
Mais c'est pour masquer un fait réel, la vérité est toute simple. En seconde je
ne me plaisais pas trop en cours d'espagnol aussi j'ai décidé d'apprendre une
autre langue, un truc plus rare. Un truc qui colle avec mon esprit assoiffé de
culture, et surtout une langue qui me permettrais à long terme de jouer aux
jeux vidéo avant qu'ils ne sortent en France.
La motivation c'est la clef du succès. Que oui.
Voilà, donc depuis l'hors j'apprend cette langue et cette culture qui est
vraiment très intéressante. Je pourrais en parler longuement, mais non.
Aujourd'hui je reprenais les cours après un long moment de pause, depuis juin
dernier, pour diverses raisons.
Et tout c'est bien passé!
Etonnant non?
Je conclurais en disant : Sayonara mina-san ! Mattane !
Commentaires :
Re:
Ok, mais ca sera pas toujours marrant de dire des trucs quand j'ai rien a dire.
Chuis sur ca ressemblera à "et ce matin je me suis fais un chocolat, et puis après j'ai regardé un dessin animé et puis après je suis sorti et puis après je suis revenu paske je suis sorti en pyjama etc..."
rien de palpitant !
(...) cette culture qui est vraiment très intéressante. Je pourrais en parler longuement, mais non.
Zut ! Juste quand ça devenait intéressant ! ;)
Re:
j'avais même une copine qui m'a dit un jour "ouais moi je les aime pas les japonais, ils bouffent des chiens!!"
erm... bonjour les préjugés!
Re: Re: Re:
yoroshiku Bibasu-chan (:p)
oyasumi ;)
ps: chuis trop fatigué a cette heure pour faire des phrases avec des mots de liaisons et tout, tu m'en voudras pas j'espère !
Je pars au Japon pendant deux semaines en décembre pour le boulot. En fait ce serait cool que tu m'accompagnes, je sais pas parler un mot de japonais ! J'ai trop peur de me perdre dans les rues du Japon, toute seule, sans savoir demander quelque chose de bon à manger (en fait tout ce qui n'est pas du poisson cru m'irait très bien lol !), sans même savoir trouver des toilettes !
En tout cas, je prendrai des photos pour en faire profiter tout le monde ! :-)
Re:
Mais je peux pas.
En d'autre circonstances j'aurais accepté, mais je peux pas me permettre de partir 15 jours en décembre pour deux raisons. D'abord parceque j'aurais sûrement plein de taf en décembre puisque je dois participer à l'écriture de plusieurs magazines, et deuxio parce que je dois partir en janvier au canada, donc ça va moyen le faire de partir autant je pense !
Ceci dit, c'est dommage... Je te remercie de la confiance que tu m'accorde, ça me fait très beaucoup plaisir !
Re: Re:
Bon tant pis :-p
A la place je t'autorise à me faire un cours de japonais virtuel, maintenant que tu commences à faire des articles lus c'est possible !! lol !
tu n'as qu'a m'appeler Indy, je comprendrais.
ps: (pour ceux qui cherchent) j'ai bien aimé le passage qui parle du patissier lunaire écossais bien connu de tous.
souffle
mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
j'ai franchement bien ri en lisant ton article.
à moi Dieu n'a jamais voulu parler, certes sur son répondeur, il n'y a que des messages de moi, il a bloqué mes appels peu après. dommage!
promenous-nous dans les bois... bref...
ps: fais un article même quand tu n'as rien à dire, c'est très drôle. (enfin je trouve!)